Les aliments bio sont produits à partir d’ingrédients cultivés sans produits chimiques de synthèse et sans OGM (organismes génétiquement modifiés). Ils ne contiennent ni exhausteurs de goût, ni colorants, ni arômes chimiques de synthèse. L’utilisation d’additifs est très fortement limitée.
Le mode d’élevage biologique est fondé sur le respect du bien-être animal. Les animaux disposent obligatoirement d’un accès au plein air et d’espace. Ils sont nourris avec des aliments bio principalement issus de la ferme et sont soignés en priorité avec des médecines douces.
Le Label BIO en détail….
Encadré par une réglementation européenne depuis 1991, il a pour objectifs le respect de l’environnement, de la biodiversité et du bien-être animal. Seuls les produits qui en sont issus peuvent porter le logo bio européen et la marque AB.
Le bio s’inscrit au cœur du développement durable. Il constitue une importante source d’emplois et participe à la création de valeur ajoutée pour la vie économique et sociale des territoires : c’est un engagement pour les générations futures !
Des produits naturels et authentiques
L’objectif pour les transformateurs de produits biologiques est d’avoir recours à des procédés de formulation et de transformation assurant le maintien des qualités nutritionnelles présentes dans les matières premières à tous les stades de fabrication. Ainsi, les méthodes biologiques, mécaniques et physiques sont privilégiées (ex : farine sur meule, huile de pression à froid…).
- Le transformateur de produits bio n’utilise pas de colorants et arômes chimiques de synthèse, ni d’exhausteurs de goût.
- Le nombre d’additifs autorisés est fortement restreint (47 contre 300 en conventionnel) et la plupart sont d’origine agricole ou naturelle. Ne sont autorisés en bio que ceux dont l’usage est indispensable à la préparation ou à la conservation de certains aliments transformés.
- L’enrichissement en vitamines, minéraux, antioxydants… est interdit en bio, sauf si cela est exigé par la loi (ex : petits pots pour bébé).
- Les traitements ionisants sont interdits.
Le respect du bien-être animal
L’élevage en agriculture biologique est encadré par le règlement européen afin de mettre en œuvre des pratiques respectueuses du bien-être animal :
- les animaux ont accès à un parcours extérieur,
- la taille des bâtiments et la densité des animaux sont limitées,
- chaque animal dispose d’un espace bien aéré, de lumière et d’une surface minimum, paillée à l’intérieur des bâtiments, lui permettant de se mouvoir librement,
- les animaux sont nourris avec une alimentation bio,
- la santé des animaux est axée principalement sur la prévention, avec des méthodes et conditions d’élevage privilégiant le bien-être de l’animal et stimulant les défenses naturelles,
- toute souffrance doit être réduite au minimum pendant toute la durée de vie de l’animal, y compris lors de l’abattage,
- le personnel chargé des animaux possède les connaissances et les compétences élémentaires nécessaires en matière de santé et de bien-être des animaux
Les organismes certificateurs et autorités de contrôle sont donc chargés de vérifier le bon respect de ces dispositions lors des contrôles annuels.
En savoir plus sur : Bien Etre Animal En Bio
Sans produits chimiques de synthèse ni ogm
La réglementation en agriculture biologique interdit l’usage de produits chimiques de synthèse tels que les pesticides, avec toutes les retombées positives que cela suppose pour l’environnement et la santé du consommateur.
La prévention est au cœur des pratiques de l’agriculture biologique pour éviter des dommages aux cultures causés par les ravageurs, les maladies, les mauvaises herbes. L’agriculture biologique privilégie donc :
- des variétés de semences spécifiquement sélectionnées pour l’agriculture biologique pour leur résistance aux maladies ;
- des techniques culturales spécifiques : rotation des cultures, procédés thermiques ;
- des techniques mécaniques pour lutter contre les mauvaises herbes : travail du sol, désherbage thermique, paillage, solarisation ;
- des alternatives biologiques pour lutter contre les organismes nuisibles.
Ce n’est qu’en cas de menace avérée pour une culture et seulement pour cette raison (aucun herbicide n’est autorisé pour lutter contre les mauvaises herbes), qu’un produit de traitement phytopharmaceutique peut être utilisé. Ces produits, tous d’origine naturelle, à l’exception des pièges autorisés pour la mouche des fruits, doivent être autorisés par le règlement européen encadrant l’agriculture biologique et bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES).
Source: www.agencebio.org